Le cyberlibertarianisme (parfois appelé technolibertarianisme ou libertarianisme numérique) est une philosophie politique qui trouve ses racines aux débuts d'Internet dans la culture des hackers cypherpunk au cœur de la Silicon Valley. Elle est apparue au début des années 1990 et s'inspire du libertarianisme américain classique. Cette philosophie se fonde sur le rejet de toute réglementation gouvernementale, censure ou restriction des libertés individuelles dans le cyberespace. L'un des piliers est la défense d'un World Wide Web libre. Les cyber-libertariens préfèrent des hiérarchies fluides et méritocratiques et s'en remettre à l'autorégulation. Julian Assange est l'un des cyberlibertariens les plus connus[1]. Le terme technolibertarien a été popularisé par la journaliste spécialiste des sujets technologiques Paulina Borsook (en), qui adopte une position critique à l'égard du mouvement[2],[3],[4],[5].
Les principes fondateurs du technolibertarianisme sont :